analyse façade institut du monde arabe
L’élévation de la façade sud est un rectangle en long, forme basique qui engendre une absence de l’apparence du toit. La hauteur est donc similaire sur l’ensemble du volume puisque il n’y en a qu’un (bien que l’institut du monde arabe constitue un ensemble de bâtiments) et qu’il est parfaitement horizontal. La façade mesure environ vingt mètres de haut et cinquante mètres de long. Le bâtiment est légèrement surélevé par des pilotis d’environ deux mètres, l’accès à l’institut se fait entre ces pilotis. Sa particularité tient dans sa composition symétrique et ingénieuse : une délimitation verticale et horizontale. La longueur du bâtiment est délimitée en vingt quatres parties et la hauteur en dix bandeaux, toutes égales. Ces délimitations sont faite grâce à trois fines lignes. L’entremêlement de toute celles ci créer des carrés parfaits bordé de trois lignages. Il faut insister sur le fait que cette façade est un bloc unis et que ses séparations ne sont qu’un habillage c’est à dire une structure recouvrant la façade et non une séparation physique (cf croquis). Ces carrés parfaits, mesurant environ deux mètres sur deux sont des moucharabiehs c’est à dire des dispositions de ventilations naturelles fréquemment utilisé dans l’architecture traditionnelle des pays arabes. Ici, ils ne servent pas à ventiler l’espace intérieur mais à gérer la lumière pour pouvoir créer des reflets et des jeux de lumières à l’intérieur. Elles rythment le bâtiment par l’effet de répétition et la géométrie. Il s’agirait presque d’une mise en abyme car les moucharabieh ont eux même une symétrie et un effet de répétition. En