Analyse du dictacteur de charles chaplin
(The Great Dictator)
Avec Le Dictateur, Charlie Chaplin réalise son premier long métrage comportant des dialogues. Ce n’est qu’en 1940, que Charlie Chaplin aborde donc le cinéma parlant alors qu’il existe depuis plus d’une dizaine d’années. Le Dictateur, une parodie d’Hitler d’une ressemblance étonnante, est une satire féroce mais jamais grinçante, qui n’exclut ni le comique ni l’émotion.
« Toute ressemblance entre le dictateur Hynkel et le barbier juif est purement accidentelle. » Cette phrase d’avertissement apparait à la fin du générique et introduit dès lors l’atmosphère du Dictateur, car c’est Charlie Chaplin, lui-même, qui interprète ces deux personnages.
Synopsis :
Deux histoires se déroulent en parallèle, celle du barbier juif et celle du dictateur Hynkel. La première scène du film se passe durant la Grande Guerre (1918), un soldat anonyme, qui n’est d’autre que le barbier juif, combat dans l’armée de Tomainie. Après quelques déboires comiques sur le front, il sauve héroïquement la vie d’un officier nommé Schultz (joué par Reginald Gardiner) lors d’un crash aérien. Le barbier perd la mémoire et est interné dans un hôpital durant une vingtaine d’années, où il n’aura aucune connaissance des changements politiques de son pays. Pendant ce temps, Adenoid Hynkel (son prénom est la traduction anglaise d’adénoïde c'est-à-dire "glanduleux" ou "ganglionnaire") prend le pouvoir et instaure la dictature, avec l’aide de ses deux fidèles ministres Garbitsh (interprété par Henry Daniell) et Herring (Billy Gilbert), il persécute les Juifs. En toute ignorance le barbier juif retourne donc dans sa boutique, qui fait désormais partie du ghetto juif. Lorsque des S.S. chargés de la police badigeonnent le mot « Jew » sur la vitrine de sa boutique, le barbier s’offusque et une bagarre éclate entre les hommes de Hynkel et le petit barbier. Hannah (Paulette Goddard), une jeune fille juive et orpheline depuis la guerre, lui vient en