Analyse de l'ethique dans la prise de decision du manager operationnel
Le texte analysé est une étude du professeur Jean-Jacques Nillès, Maître de Conférences en sciences de gestion à l’Université de Savoie. Il se base sur les accords de la Commission Européenne (Sommet de Lisbonne 2001) qui nous place la RSE comme champs important dans l’activité commerciale. Il précise les champs externes : les relations équitables avec les parties prenantes, l’intégration dans les territoires, ou les préoccupations environnementales et les axes internes à l’entreprise (la réduction des couts type CO2, la santé, la sécurité, l’ergonomie des postes et surtout l’impact dans la gestion des ressources humaines. En effet, la GRH (gestion des ressources humaines) possède elle-même différents champs d’actions : recrutement non discriminant, amélioration des systèmes d’information, la conciliation vie privée/vie professionnelles, l’égalité hommes/femmes en termes de rémunération et de progression de carrières. « C’est sur cet axe GRH que s’inscrit, pour une part, l’éthique managériale »
Dans le cadre de la RSE ne peut se développer d’après JJ NILLES que si le comportement des équipes managériales est éthique. Il parle « d’éthique dans les comportements professionnels des manageurs de l’entreprise ». Il place l’éthique comme une compétence managériale. En effet, avec des managers aux responsabilités de plus en plus importantes, avec un impact de plus en plus direct sur l’activité globale de l’organisation, l’éthique prend toute sa place. En ce sens que le comportement éthique assure des règles et des repères pour les collaborateurs. L’éthique permet la cohésion de groupe, et en cas de conflits permet d’assurer le dialogue. Autre vertu de l’éthique managériale, elle permet d’assurer l’implication du personnel, l’éthique étant un modèle de