Analyse de Tit Coq
Le rôle traditionnel de la femme était d’être ménagère, s’occuper de la maison, les enfants et son mari. Ceci c’est surement ce qui est attendu d’une épouse au Québec durant les années 1940, démontré par les Desilets, une famille typique. Dès que la parenté Desilets se présente dans l’œuvre, le père donne des ordres et la mère lui obéit. « Sers-nous à souper, parce que moi, j’ai le ventre creux2 » dit-il et Mme Desilet court à la cuisine. Les femmes essaient « de tout faire pour le (leur mari) rendre heureux 3» et c’est ce que les hommes désirent. Quand Tit-coq sort de la maison Desilets, il n’est pas dérangé par la relation entre les parents, il l’admire. C’est après d’avoir vu cette dynamique qu’il commence à prévoir la même réalité pour lui-même et Marie-Ange. Un homme comme Tit-coq veut utiliser un mariage pour sortir « de son isolement pour devenir un homme aimé4 ». Si le mariage promet l’affection et le service d’une femme, un homme solitaire n’hésiterait pas à tout faire pour obtenir cela.
En addition, Tit-Coq explique « qu’il faut toucher au fruit défendu le moins possible » parce qu’ « on salit pas l’eau avant de se laver avec 5». Il déclare qu’il veut marier une fille propre, une fille « toute-neuve». C’est facile à comprendre, mais c’est un standard injuste car lui-même