Analyse de rang
Le rang en tant que tel apparait vers 1664 lorsque pour la première foi, les jésuites le consigne pour exprimer le phénomène déjà présent depuis une dizaine d’année dans la région de Québec.
Le rang tire son origine des pays de langue germanique. En effet, on i retrouve le champ, la foret et une implantation des maison le long d’une voie rectiligne. Cette façon de concevoir le peuplement se retrouve en France entre le 14 et le 15 siècle, fruit des villages de défrichements.
Un rang contient en soi plusieurs lots. Les paroisses et canton regroupent en leur sein plusieurs rangs.
Louis-Edmond Hamelin définit le rang comme « Rectangle dénommé, arpenté, occupant plus ou moins 10 km2, composé de lots allongés, contigus et domiciliaires, comprenant un chemin de front relié à une route, siège d’activités économiques primaires, identifiable culturellement, sans autonomie administrative, mais inclus dans une paroisse et une municipalité. »
Nous aborderont le rang sous 2 axes : Le premier axe est le rang comme témoin historique de l’habitation et un second axe sur le rang comme témoin d’activités économiques.
Le rang comme témoin d’activités économique :
On retrouvera principalement 2 types de granges : les granges en L et les granges en long.
Le complexe fermier, composé de plusieurs bâtiments comme : la grange, l’étable, la laiterie tend à disparaitre à partir de la seconde moitié du XVIII (p: 564 encyclopédie de la maison québécoise). En effet, l’étable est fusionnée à la grange pour constituer un bâtiment de 2 étages. Le rez-de-chaussée étant traditionnellement l’étable, et le second la remise à fourrage ou à rangement du matériel agricole. On accède au 2étage par un « pont » extérieur. La question du choix des matériaux est prédominant pour la construction de l’infrastructure, la pierre utilisée traditionnellement par les colons (origines française est abandonnée au profit du bois pour de nombreuses raisons : La pierre gèle et se