analyse de production
L’habitacle est fonctionnel, très vaste le conducteur dispose de 1,18 m entre les pédales et son siège du type baquet. La visibilité est excellente 2, 40 m2 de surface vitrée teintée, les vitres sont galbées et en verre feuilleté pour le pare-brise et la lunette arrière.
A l'intérieur un ingénieux rembourrage antichoc enveloppe le tableau de bord de style aéronautique, toute l’instrumentation est abritée par une visière prolongée au-delà du pare-brise par un bossage asymétrique sur le capot et sert de ligne de mire au pilote en donnant un certain caractère à l'avant.
Les commandes de phares, du rhéostat du tableau de bord et du chauffage sont situés au plafond encore une similitude avec l’aviation.
Toujours dans le rayon de l’inédit, un arceau de sécurité avant l’heure est incorporé au toit et aux panneaux latéraux, les portes sont munies d’un système de fermeture original, à cône de sécurité les empêchant de s’ouvrir en cas d’accident. Ces deux innovations participent à la rigidité de l’ensemble de la structure.
Les freins avant sont à disque, de type Dunlop, fabriqués sous licence par Bendix, c’est une première pour une voiture américaine de série. L’ingénieur Eugène Harding utilise un châssis de cabriolet Lark raccourci et rigidifié par un croisillon central renforcé, afin de compenser la moindre résistance à la torsion de la carrosserie en polyester.