analyse de pratique en psychiatrie
L’équipe infirmière se trouvait dans la salle de soin quand une résidente est venue les chercher en leur signalant qu’un autre résident était agité. Immédiatement, deux des infirmiers se sont rendu dans l’unité où monsieur B déambulait dans le couloir. Les autres résidents et l’équipe soignante qui se trouvaient sur les lieux se tenaient à l’écart car à tout moment monsieur B pouvait prendre ce qui lui passé sous la main et le leur lancer dessus. Les deux infirmiers se sont rapprochés lentement de monsieur B pour essayer de discuter avec lui en lui demandant soit de venir avec eux en salle de soins ou alors soit dans sa chambre afin de savoir pourquoi il était agité.au bout de 5-10 min de négociations qui n’ont abouti a aucuns résultats, une troisième infirmière arriva avec une injection afin de le calmer. L’équipe infirmière décida de contenir monsieur B en le maintenant au sol afin qu’il puisse recevoir une injection intra musculaire de loxapac 50mg/2ml (famille des neuroleptiques et antipsychotiques)
Cette situation à laquelle j’ai pu assister, m’a posée question car juste après je me suis demandé s’il avait été vraiment nécessaire d’en arriver à la force afin de pouvoir maîtriser la crise d’agitation de ce résident. Une fois de retour dans la salle de soins avec l’équipe infirmière, le leur ai demandé pourquoi ils ont agit comme cela face à cette situation et ils m’ont répondu que c’était une injection sur protocole qui a été mise en place par le médecin psychiatre pour les épisodes d’agressivité de Mr. B.
Pour ma part, c’était la première fois que j’assistais à une prise en charge d’un patient dans un état d’agressivité. Sur le moment j’ai ressenti une légère peur mais elle a vite disparue. Je pense que ce qui a dissipée ce mal être c’est que je me suis sentie en sécurité avec l’équipe infirmière. En effet, un