Analyse de noces à tipaza d'albert camus
On remarque ensuite l’utilisation considérable du champs lexical des couleurs lorsqu’il décrit la nature. Effectivement, dès la troisième ligne, on trouve des adjectifs de couleur tel que « la mer cuirassée d’argent », ou « le ciel bleu écru » (p.11). L’auteur utilise ce lexique non seulement pour décrire les fleurs, par exemple : « dans les jardins, des hibiscus au rouge encore pâle, une profusion de roses thé épaisses comme de la crème et de délicates bordures de longs iris bleus », « de grosses plantes grasses aux fleurs violettes, jaunes et rouges » (p.12), « l'héliotrope pousse sa tête ronde et blanche, et les géraniums rouges versent leur sang » (p.13), et « des bougainvillées rosats » (p.11). Mais aussi, pour les objets, tels que les moyens de transports : « l'autobus couleur de bouton d'or », « les bouchers dans leurs voitures rouges » (p.11) ; les bâtiments : « ses murs blancs et roses et ses vérandas vertes » (p.14) et enfin l’alimentation : « grand verre de menthe verte et glacée » (p.17) et « le