Peu avant la scène 14 de l’acte III, Cyrano vient d'empêcher De Guiche d’annuler le mariage entre Roxanne et Christian avec l’invention de péripéties improbables. De Guiche retrouve Roxane et Christian mariés et il se rend compte qu’il a été abusé. Dans l’optique de se venger, il envoie le régiment de Cyrano et de Christian combattre au siège d’Arras. Peu avant leur départ, Roxane fait promettre à Cyrano de protéger Christian.
Il est désormais temps de développer quelques caractéristiques qui font de cette scène de la fin du 3ème acte une scène bien romantique.
Tout d'abord, le non-respect des règles de bienséance se fait ressentir tout au long de la pièce. Par exemple, durant la scène 14, on assiste à plusieurs reprises à des embrassades entre Roxane et Christian. Le lecteur en est informé par la didascalie «Christian, continuant à embrasser Roxane» . Au XVIIIème, la catharsis ,qui avait comme but d'éduquer les spectateurs, impliquait le fait que ces derniers n’étaient jamais témoins de violence ou d’intimités physiques. Celles-ci se déroulaient hors scène et étaient rapportées au public sous forme de récits. Cela est complètement différent avec les pièces romantiques, dans lesquelles les auteurs n'hésitent plus à présenter des éléments, comme le baiser, pouvant froisser la sensibilité du public.
Ensuite, il faut signaler que lors de la lecture de la pièce, on est marqué par la présence de nombreuses didascalies. On peut en compter plus d’une vingtaine sur la seule scène 14. Ces dernières doivent leur présence à la volonté des auteurs d'être parfait et complet. Malheureusement, ces indications scéniques rendent la lecture plus difficile et moins appréciable sans apporter d'informations essentielles à la bonne compréhension de I’intrigue. On peut aisément s’en rendre compte lors de la lecture de la didascalie «Le Capucin, montrant les amants à De Guiche et hochant avec satisfaction sa grande barbe blanche.»
Soulignons maintenant la présence du grand nombre de