Dihia Ferhati
Promotion 2009-2012, groupe Y2
Année 2011-2012, semestre 5

Analyse de la pratique

Stage du 12 septembre au 28 octobre 2011

2ème situation :

J'ai effectué mon stage dans un service de maternité, comportant 24 lits. Le service se compose de 2 infirmières, 3 auxiliaires de puéricultures, 1 pédiatre, 1 sage-femme, 2 agents de service hospitalier.
Pendant cette période de stage, la cadre de santé du service m'a donné l'opportunité de « parcourir » le pôle mère-enfant. J'ai donc effectué 1 semaine au bloc maternité celui se compose de 2 sages-femmes, 1 infirmière, 2 auxiliaires de puéricultures, 1 anesthésiste et 1 agent de service hospitalier.

Durant de cette semaine j'ai eu la possibilité d'assister à des accouchements par voies basses et par césariennes.

Un matin, Mme M. âgée de 29 ans, 2ème pare, 39 SA arrive seule dans le service car le travail commençait, la sage-femme et moi l'installons dans une salle de travail, la sage-femme installe le monitoring pendant que j'installe le dynamap pour pouvoir prendre ses constantes régulièrement.
La sage-femme demande à Mme M. si son mari va assister à l'accouchement, elle répondit que non, qu'elle allait vivre son accouchement seule comme pour son premier enfant malgré son envie d'être accompagnée par son mari, car selon elle, celui-ci aurait peur que cela affecte leur vie de couple et n'aime pas voir sa femme souffrir.

Face à cette situation je me suis posée plusieurs questions :
La présence du père lors de l'accouchement est elle un devoir ?
Pourquoi l'accouchement affecterait-il la vie de couple ?

Assister ou non à l’accouchement ne doit pas être ressenti comme un devoir pour le père. Il est important de s’y rendre par envie et non pas seulement pour faire plaisir à la future maman. Malheureusement, pour certains hommes cela en est un, car leurs compagnes comptent absolument sur leur présence. Assister à l'accouchement doit être un choix comme pour cette situation.

La