analyse de la héronnière de Lise Tremblay
En 2003, un ouvrage illustrant le quotidien de ruralité québécoise vit le jour. Le recueil de «La héronnière» écrit par Lise Tremblay met la lumière sur les conséquences du post-modernisme sur la vie de campagne. Bien que plusieurs croient en la tranquillité des régions rurales, l’auteure du livre tache de nous rappeler que ce que nous croyons est bien loin de la réalité. Afin de cerner ce que l’écrivaine a mis sur papier, le recueil fera l’objet d’une analyse. Pour ce faire, il sera indispensable de mettre la lumière sur les divergences d’opinions des personnages ainsi que sur les lieux diversifiés du récit.
Les personnages du recueil mettent en relief deux opinions de la nature qui divergent. Plusieurs personnages du récit ont un comportement qui est néfaste pour le bien-être de la nature, c'est-à-dire qu’ils sont hostiles à la nature. Mis à part certaines exceptions, ceux possédant cette amertume envers la nature sont ceux pour qui, il est désavantageux de contribuer à l’avènement des chasseurs, ornithologues et touristes dans la petite communauté. Ces visiteurs arrivent au village pour exploiter les beautés de la nature à leur plein potentiel. Toutefois, ces derniers représentent une menace pour la quiétude du village. Les villageois saisonniers emmènent les femmes du village avec eux et menacent même de propager les secrets de la ruralité. Ainsi, certains souhaiteront causer du tort à la nature afin de repousser les arrivants. C’est le cas de steeve dans le récit «La héronnière» qui craint que sa mère parte avec les ornithologues. Pour ce faire, il tentera de compromettre la tenue du symposium en s’attaquant aux oiseaux de la pourvoirie : «“Pourquoi t’as tiré [sur les oiseaux] comme un fou, comme ça? - J’étais pas tout seul - C’est pas une réponse. - […] - Je m’en crisse! 1”» En faisant appel à un registre de langue populaire et en utilisant un juron en discutant au sujet de la