Analyse de Farinet et la fausse monnaie
Pour commencer cette analyse, je vais diviser ce texte en trois phases et expliquer pourquoi je l’ai fait ainsi. La première des trois phases est de la ligne 1 à la ligne 9. C’est le moment où « la flamme de la bougie penchait déjà, près de s’éteindre », le moment où Farinet hésite à se rendre et passer six mois en prison ou à continuer à « vivre comme je vis », en cavale. Dans la deuxième partie, Farinet semble prendre sa décision au moment même où la flamme de la chandelle a vacillé. Il semble résigné à se battre contre les forces de l’ordre. Resté assis durant les deux premières parties, Farinet est en mouvement dans la dernière, où il marque son envie de refuser la prison en tirant un coup de fusil de chasse en l’air.
La première chose que j’ai remarquée, donc, est que les étapes sont divisibles presque exactement au moment où le narrateur parle de l’ètat de la chandelle (l.1 / l.10-12 / l.21).
J’ai aussi noté qu’il y a beaucoup de discours indirect dans ce texte, principalement dans les deux dernières phases, où Farinet se parle à lui-même pour appuyer sa décision. Cette décision, on voit qu’il la prise à la ligne 13 (« Il avait relevé la tête »), même si on ne le remarque que quatre lignes plus tard (« Jamais! »). Dans cette partie-là du texte, le narrateur a employé souvent le mot « il », on reconnaît d’ailleurs quelques asyndètes, ce qui donne du rythme à l’histoire, une sensation que les choses s’enchaînent très vite.
Mais revenons à la partie 1, où j’ai remarqué une énumération (l.5-6), qui dans ce cas nous montre à quel point est proche de la nature, car il s’agit de la première chose à laquelle il pense qui pourrait lui manquer s’il passait six mois en prison.
Pourtant, cette envie de rester libre pour profiter de la nature est presque reléguée au second plan lorsque Farinet se met à penser à une femme qu’il ne pourrait épouser s’il ne purgeait pas sa peine. La description de cette personne est