Analyse comparative entre les théories classiques, néoclassiques, Marxistes et Keynésiennes
Faire une analyse comparative entre les théories classiques, néoclassiques, Marxistes et Keynésiennes
Au fil des évolutions économiques, différents courants de pensée ont émergé grâce à de grands auteurs qui ont créé leur propre école. Les deux grands courants fondateurs sont la théorie classique et la théorie marxiste, portées par des grands auteurs comme Ricardo, Smith, et Karl Marx. D’autres visions apparaissent afin de s’opposer ou compléter ces théories : la pensée keynésienne et le courant néo-classique.
Nous allons donc présenter les similitudes et les oppositions entre chaque courant économique.
Pour commencer, certaines théories s’opposent par rapport aux crises. En effet, pour Keynes, les crises sont dues à une baisse de la demande, un effondrement de l’investissement, il prône une intervention de l’Etat afin de relancer la demande et sortir de la crise. Au contraire, les classiques, notamment Hayek, mettent en faute le surinvestissement et aspirent un laisser-faire de sorte à ce que le marché s’autorégule. Marx, en marge, remet en question le système capitaliste dans sa globalité.
Le chômage est aussi un débat entre Keynes et les classiques. Les libéraux n’admettent que deux sortes de chômage : le chômage frictionnel et le chômage volontaire. Pour eux, le marché du travail se régule tout seul et mène naturellement au plein-emploi. Cependant, pour Keynes, le chômage est involontaire. Dans sa logique, c’est le volume de l’emploi qui détermine les salaires. Dans le système communiste, le chômage n’existe pas car l’Etat délivre un travail à tous dans un but d’égalité totale.
La question de l’intervention de l’Etat est au cœur des oppositions entre chaque courant. En effet, pour les classiques, l’Etat ne doit pas intervenir. Le marché s’autorégule avec l’idée de la « main invisible » (Adam Smith). Les néoclassiques reprennent cette idée mais attendent de l’Etat qu’ils assurent ses fonctions régaliennes