Analyse chapitre 7 une vie maupassant
Julien prête peu d'attention à Jeanne, consomme de plus en plus d'alcool et semble totalement absorbé par ses affaires. Il fait des économies sur tout, c'est un être dur et froid. Jeanne, de son côté, se tait pour éviter le conflit et passe seule de bons moments. Rosalie, sa soeur de lait, domestique dans la maison depuis toujours, est depuis quelques temps effacée et paraît triste. Un jour qu'elle se trouve dans la chambre de sa maîtresse,elle est prise de violentes douleurs : elle est en train d'accoucher. Jeanne, voyant la détresse de la jeune femme veut lui venir en aide mais Rosalie refuse obstinément de lui indiquer le nom du père de l'enfant. Le bébé est placé en nourrice. La domestique n'est pas chassée du foyer grâce à l'intervention de Jeanne contre la volonté de son mari. Une nuit, Jeanne se sent mal. Elle appelle Rosalie mais n'obtient pas de réponse. Alors, elle décide d'aller chercher du réconfort dans la chambre de Julien. Lorsqu'elle entre dans la pièce, elle trouve Rosalie dans le lit de son mari. Choquée et désespérée, elle s'enfuit dans la campagne glacée. Puis, elle pense à ses parents et se calme, oubliant l'idée de suicide qui l'a traversée.
Pb : Comment est mis en scène la fuite / le désespoir de Jeanne ?
I) La fuite de Jeanne
II) La mort symbolique
I) La fuite de Jeanne
- Plusieurs verbes de mouvement restituent sa course : « courait ; suivit ; traversa ; franchit ; partit … »
- Verbes de durée : imparfait
- Le texte reproduit le rythme de la course (l.14)
- « la falaise » met un terme à cette course
- Description précise d’une crise de désespoir
- Perte de la sensation physique, engourdissement (l.4) → car grande souffrance morale
- Elle est prise d’une crise de tremblement (l.21) après un passage où elle est restée immobile
- Comparaison « comme une voile qu’agite le vent » (l.22) : Jeanne ne peut rien contrôler
- Scène proche du mélodrame : «