analyse anne hébert
En premier lieu, la souffrance est présente sous la forme de viol dans ce poème. Le violeur fait vivre un véritable enfer à la victime, car elle gardera, fort possiblement, des séquelles physiques ainsi que psychologiques de cette agression, comme dans la citation suivante :
Et la main sèche qui cherche le cœur pour le rompre.
Dans cette citation, la main sèche fait référence à la main d’un agresseur qui n’hésitera pas à agresser la personne afin de la violer. C’est une main qui ne ressent aucune émotion lorsqu’il l’agresse. Puis, le cœur pour le rompre, ici on parle du cœur de la victime, comme si on lui enlèverait afin qu’elle ne puisse plus aimer, car elle se souviendra toujours de cet évènement qu’il l’aura marqué. En plus du viol qui est présent dans ce texte, il y a également l’esclavage.
En deuxième lieu, la souffrance est encore présente dans ce texte, mais sous l’esclavage cette fois-ci. Ici, il s’agit d’un enfant qui est soumis aux ordres d’un adulte, comme dans la citation ci-dessous :
Et ma chair qui tremble :
Offrande, rituelle et soumise
Dans cette citation, la chair qui tremble est le sentiment de l’enfant face à l’esclavage, puis à l’aide de l’énumération, elle nous décrit qu’elle sacrifia sa vie en tant qu’esclave, car elle ne profitera pas de sa jeunesse, mais bien son maître qui en profitera. Aussi, il y
a le rituelle, c’est-à-dire une tradition, qu’un enfant se soumet vis-à-vis à son maître et qu’elle est soumise face à son maître. La souffrance est notamment démontrée sous l’esclavage d’un enfant qui est soumis, qu’il s’agit d’une tradition et qu’elle fait un sacrifice.