Analyse "à la douceur de la saison" de guillaume d'aquitain
Ensuite, nous examinerons l’influence du divin dans ce poème en observant la manière dont son amante est représentée comme une déesse et par la cérémonie d’amour que ce poème forme.Guillaume d’Aquitaine décrit un amour inaccessible mais fort en mettant en parallèle l’amour heureux et malheureux. Ceci est visible par un contraste dans la 2ème strophe, dans laquelle il alterne entre des termes positifs: « bonheur » (l.7) ; « cœur », « rit » (l.9) avec multiples négations : « ne », « ni » (l.8) ; « n’ », « n’ » , « pas » (l.9) ; « n’ », « pas » …afficher plus de contenu…
Pour commencer, nous constatons que son amante est décrite comme une déesse. Dans la ligne 16, il la nomme un « Bon Voisin », deux mots qui sont un adjectif et un nom commun, normalement écrit en minuscule. Les majuscules ont alors un aspect divins, car ce qu’était écrit en majuscule, c’est soit, en général, des personnes supérieurs ou bien le nom de Dieu. Pour renforcer cet aspect divin, il utilise l’élément subjonctif: « Elle me fit » (l.21), dans ce vers son amante forme le sujet et lui l’objet, soumis et obéissant au sujet, ceci crée une certaine soumission envers son amoureuse. En outre, l’entier poème semble être une cérémonie d’amour, car d’un côté le poète évoque le « rameau » (l.18), symbole de l’entrée triomphale à Jérusalem, de la mort et de la résurrection du Christ. De l’autre, le poème est écrit en Coblas, des