Même si de ces jours les différences entre les classes sociales sont moins évidentes, elles étaient d’une grande ampleur dans les années 70e, l’époque où se déroule l’histoire Manon Lastcall écrite par Jean Barbeau. En effet, la dichotomie de classe sociale est clairement illustré travers tout au long du récit à travers les caractéristiques de personnages et le déroulement de l’histoire.
D’abord, les personnages démontrent beaucoup la division des classes sociales, dans ce cas-ci, la classe ouvrière et la haute classe. Cette différence s’illustre à travers leurs paroles, mais surtout par leurs expressions. En effet, l’auteur présente clairement, à plusieurs reprises dans son histoire, des stéréotypes qui divisent ces deux classes. D’ailleurs, ceci est démontré surtout par les conversations entre Maurice et Manon au début du récit, lors de leur rencontre : « Maurice – Vous faites sûrement erreur de personne jamais, je ne vus ai promis quoi que ce soit. Manon – […] Si tu viens prendre un p’tit verre ave moé, je t’trouve une job, drèt demain. C’est c’que t’as dit. » Ceci évoque principalement le contraste que Jean Barbeau a accentué avec le langage soutenu de Maurice et celui plus populaire de Manon. Effectivement, les expressions telles que moé , drèt ,job , etc. et les plusieurs abréviations non lexicales donnent l’image d’un personnage de classe inferieure ,faible d’esprit et peu respectueux . Néanmoins, les paroles de Maurice démontrent son statut de haute société, connaissance en culture, mais sa grande craigne de dégrader son image professionnelle à cause de Manon. C’est-à-dire qu’il se sent humilié et intimidé par ses comportements bulgares. Bref, cette dichotomie est très présente en montrant un portrait extrême des deux classes sociales.
Ensuite, le déroulement et les principaux évènements de l’histoire accentuent la division entre la classe ouvrière et la classe privilégiée. Effectivement, à plusieurs reprises les deux classes sociales sont