Amour courtois
L’expression d’amour courtois (appelé aussi fin’amor) a été conçut en 1883, par Gaston Paris, grand historien de la poésie médiévale. Elle désigne de façon générale l’attitude à tenir en présence d’une femme de bonne société au Moyen Age. L’amour courtois étant ni plus ni moins qu’un amour idéalisé entre un homme et une femme. On retrouve ce fin’amor dans la poésie et la littérature.
L’idéal de l’amour courtois décrit le chevalier comme étant au service d’une dame inaccessible, souvent l’épouse de son maître, dans une relation idéalisée sur le plan romantique. Le chevalier amoureux oscille de l'enthousiasme au désespoir, du plaisir à la souffrance, de l'angoisse à l'euphorie, notamment lorsque l'une de ses attentes est enfin satisfaite.
Dans la tradition de l’amour courtois, on trouve quatre idées principales : * L’amoureux est malade d’amour, il ne fait que de penser à son amante, et n’en dort plus. Il ne vit que pour elle. * L’amour entre les deux personnes se doit de rester toujours secret. * Le mariage n’est qu’une alliance politique et économique, on n’y trouve pas le véritable amour. * Les femmes sont vénérées pour leur beauté et leur amour, les hommes sont honorés pour leur courage et leur bravoure.
Ces hommes et ces femmes vivaient dans un monde où la chevalerie et la vertu étaient primordiales : le sentiment romantique évoquait beaucoup plus qu’une simple affection ou un intérêt sexuel.
On trouve toutes ces idées dans les lais de Marie de France. C’est un recueil de douze récits poétiques qui glorifient l’amour courtois.
Exemple de poème courtois