Amortissements fiscalité
* Les entreprises sont amenées, au cours de leur exploitation, à investir dans une certaine quantité de matériel. Mais toutes ces acquisitions n’ont pas le droit au nom d’immobilisation. L’administration fiscale distingue 2 catégories de biens : * Ceux qui sont acquis en vue de les utiliser pour l’exploitation de l’entreprise sur le long terme, et dont la valeur dépasse 500€ hors taxes, sont des immobilisations. * En revanche les biens dont la valeur est inférieure à 500€ seront comptabilisés comme des charges, et ce même s’ils ont vocation à durer plus de 1 an. (Par exemple, un stylo, même s’il a vocation à durer plus d’un an n’est pas une immobilisation…)
* Définition de l’amortissement :
Les amortissements sont la constatation d’un amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif résultant de l’usage ; du temps ou de l’évolution des techniques, ou tout autre cause.
Son imputation comptable concourt au renouvellement du capital technique ou productif ; en effet ceci permet à l’entreprise de dégager les sommes nécessaires pour le renouvellement des éléments d’actif amorti.
ROLE :
Juridique : L’amortissement constate la dépréciation des immobilisations de l’actif et régularise ainsi le bilan, par sa colonne « net ». L’absence d’amortissement conduirait à un bilan inexact dont l’actif serait surestimé et le résultat faussé. Permet donc de respecter le principe de l’image fidèle.
Financier
L’amortissement joue un rôle essentiel dans l’autofinancement des entreprises. En effet la capacité d’autofinancement, CAF, est formée de la somme algébrique du résultat (qui peut être négatif) et des dotations aux amortissements et provisions.
Les amortissements permettent à l’entreprise de maintenir intacte son capital technique : les fonds ainsi retenus sur le résultat (à titre de charges non-décaissables) permettent de renouveler ces immobilisations en fin de période d’utilisation, ou de se développer.
*