Amortissement de materiel informatique
Amortissement d’un ordinateur ou d’un logiciel
Par Jean-Jacques Fraslin - 11/03/2004
Contrairement à d’autres types d’investissements (mobiliers, véhicule, ...), les ordinateurs, périphériques et logiciels dont la vétusté est rapide en raison des progrès techniques, bénéficient d’un régime comptable et fiscal particulièrement avantageux, permettant de leur appliquer une durée d’amortissement [1] réduite de 3 ans pour le matériel et de 12 mois pour les logiciels.
La Loi comptable [2] permet de passer immédiatement en charges certains biens de peu de valeur, lesquels ne sont donc pas amortis. En pratique, on retient le montant de la tolérance fiscale en la matière, qui est de 500 € HT (soit 598 € TTC). [3]
L’application de cette règle bénéficie : aux achats courants de fournitures informatiques, comme les consommables (cartouches d’encre, toner d’imprimantes, CD-R et CD-RW vierges, etc.) mais aussi les petits matériels et logiciels informatiques dont la valeur hors taxe est inférieure à cette limite de 598 € TTC, comme par exemple les imprimantes à jet d’encre ou laser, les scanners, les lecteurs de CD-Rom ou de DVD, les clés USB, les appareils photos numériques, les logiciels bureautiques simples, les logiciels anti-virus ou d’OCR, les licences Windows XP, les versions de mise à jour d’Office, etc...) Pour cette raison, il peut être judicieux de constituer sa configuration informatique en détaillant la facture ou avec plusieurs factures (écran, disque dur, clavier, unité centrale, souris, etc.) plutôt que de choisir une offre "tout compris" comprenant l’ordinateur, l’écran, l’imprimante, le système d’exploitation et parfois la suite bureautique Office. Si la facture ne mentionne pas le prix des logiciels en tant que tels, on parle de "logiciels indissociés", c’est à dire qu’il faut enregistrer la totalité de la dépense en immobilisation corporelle, comme s’il ne s’agissait que de matériel. Si la facture mentionne le prix des logiciels