Amandine
- Tu veux que je te réponde quoi ? La vérité ou un mensonge tout trouvé ? Parfois, je me dis que ça te convient bien quand je réponds oui. Tu n'as pas de soucis à te faire, tu peux continuer ta vie sans te préoccuper de la mienne. Tu peux continuer d'afficher ton putain de bonheur, tes rêves les plus fous qui se sont réalisés auprès de tout le monde. Je ne t'en veux pas, non mais je te reproche juste de ne pas chercher à creuser. J'aimerai que tu me dises que tu sais que c'est faux, que c'est trop facile comme réponse, que tu veux savoir ce qu'il y a. Que tu veux comprendre ce qu'il me passe par la tête quand j'en arrive à me demander pourquoi je suis sur terre, quand je cherche la réponse et que je ne trouve rien, le néant. Par moment, je perds mon sourire, mon jeu et là, tu peux voir ce que je ressens vraiment mais à ce moment là, tu n'es déjà plus là, tu es partie. Je ne sais pas si je le fais exprès ou quoi mais dès que je me relâche, même quand tu es à mes côtés, tu ne regardes jamais dans ma direction. Je passe inaperçue voire invisible, je n'existe pas pour toi. A croire que j'existe que par mon sourire, par mon mensonge et que mes larmes masquent mon visage. Pourtant l'eau qui coule, ces perles salées qui mouillent ma figure sont transparentes alors que moi, non. Pourtant quand je ne fais aucune expression, que j'enlève mon bonheur, que je ne fais plus entendre mes éclats de rire, ça se voit, ça se sent, ça s'entend, je ne sais pas moi. Ca me fait mal, tellement mal de voir que même toi, tu ne me comprends plus. Je voudrai pouvoir me confier mais si tu te fous du pourquoi du comment je pleure, tu ne sauras rien, jamais rien. Tu préfères te voiler la face, vivre tes histoires, oublier les miennes, garder ton sourire et me laisser. Je t'en veux pas mais pense un peu à moi. J'essaye d'être là quand tu ne vas pas bien, j'essaye d'être présente quand tes problèmes te submergent. Je tente de te faire sourire quand tu ne fais que souffrir. Alors s'il