Alzheimer
L'altération des facultés cognitives
Ces neurones, qui servent à programmer un certain nombre d'actions, en disparaissant entraînent une altération des facultés cognitives : mémoire, langage, raisonnement, etc. L’extension des lésions cérébrales cause d’autres troubles qui réduisent progressivement l’autonomie de la personne.
La maladie d’Alzheimer apparaît plus souvent chez les personnes âgées, mais elle n’est pas une conséquence normale du vieillissement.
Maladie d’Alzheimer, maladie de la mémoire ?
On associe souvent la maladie d'Alzheimer à la perte de mémoire car ce sont effectivement les neurones localisés dans la région de l'hippocampe, siège de la mémoire, qui sont les premiers atteints. Malheureusement, petit à petit d'autres zones du cerveau sont touchées et mènent à la disparition progressive des capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation du langage, de raisonnement, de réflexion...
D’un point de vue scientifique
La maladie d’Alzheimer résulte d’un processus pathologique spécifique qui entraîne le développement de deux types de lésions au niveau du système nerveux central : les dégénérescences neurofibrillaires, il s’agit de l’apparition, au sein des neurones, d’anomalies de la protéine Tau ; les plaques amyloïdes ou « plaques séniles », il s’agit du dépôt, en dehors des neurones, de la protéine Béta amyloïde.
Ces lésions envahissent progressivement les différentes zones du cortex cérébral. Elles sont longtemps silencieuses puis entrainent des manifestations visibles au fur et à mesure qu’elles se multiplient et touchent des zones importantes pour le fonctionnement cérébral.
Même si chaque cas est spécifique et si toutes les personnes ne sont pas affectées au même rythme et de la même