Altruisme
Les notions d’aide et d’altruisme ont presque la même définition : « un comportement volontaire qui consiste à « faire du bien » à autrui » , ce que les distingue c’est le but recherché par son auteur. Dans le comportement d’aide il y a une recherche de renforcements internes ou externes, mais pour ce qui est de l’altruisme « le bien d’autrui est recherché pour lui-même » .
Les psychologues sociaux ne sont pas tous d’accord pour dire que l’altruisme existe. « Selon certains (Hatfield et al., 1978), l’être humain est fondamentalement égoïste et ne ferait jamais qu’aider. (…) D’après Batson, les gens se montrent altruistes à condition qu’ils puissent « empathiser » avec quelqu’un, c’est-à-dire ressentir ce que cette personne éprouve. » .
L’altruisme et la norme :
Pour vivre en société, en plus des normes, il faut de l’empathie et de l’aide entre les individus, Moscovici considère l’altruisme comme une relation entre les individus et surtout comme une relation entre individus et société. « L’altruisme est le problème d’une culture dont la norme est l’égoïsme. » Particulièrement dans notre société occidentale fondée sur la suprématie du gain et de l’individu. Et quand on tient l’égoïsme pour normal, le comportement altruiste « paraît incongru et on lui cherche une raison cachée qui ne peut être qu’une raison égoïste (« il fait cela parce qu’il trouve son compte… »). »
L’altruisme, la recherche d’une récompense ?
L’expérience portant sur la parabole du bon Samaritain, menée par Batson (1987) a pu montrer qu’aider ou ne pas aider peut dépendre de la disponibilité du sujet et des circonstances. Néanmoins la représentation de la personne altruiste que ressort de cette parabole c’est de quelqu’un « prête