Alphonse de benjamin constant
Pour commencer, il est évident de constater que la nature reflète toute la tristesse de la noirceur dont l’amour prends fin. En effet, le champ lexical de la nature qui contient des mots tels que «hiver», «grisâtre» et «froid», témoigne de l’immobilisme du décor et annonce une tragédie prochaine. Il est également possible d’en prendre compte dans la comparaison du soleil, « […] le soleil semble éclairer tristement la campagne grisâtre, comme s’il regardait en pitié la terre qu’il a cessé de réchauffer. » qui a pour effet d’intensifier l’effet dramatique de la rupture en humanisant la nature tout en la représentant comme étant résignée et compatissante. Ces deux indices montrent donc que la désolation du paysage laisse présager la fin de la relation amoureuse ainsi qu’un dénouement funeste.
Deuxièmement, la nature devient également l’instrument du cruel destin. Ainsi, les métaphores tels que « Mais la nature, sombre et silencieuse, poursuivait d’un bras invisible son travail impitoyable.» et «la main de fer qui pesait sur elle» montrent le caractère inexorable de la mort d’Éllénore et