Allo
Si l'on ajoute à cela que dix des plus grands fleuves de l'Asie y prennent leur source et que les richesses minières y sont abondantes, on peut comprendre la position si intraitable des gouvernants chinois. A leurs yeux, perdre le Tibet porterait en germe la désagrégation de leur empire multiethnique. Après le Tibet, le Turkestan oriental (Xinjiang), qui connaît lui aussi des troubles endémiques, pourrait se manifester plus violemment. Si vous enlevez à la Chine le Tibet, le Xinjiang et la Mongolie intérieure, il ne lui reste plus qu'un espace considérablement réduit. Source Internet : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/03/22/chine-et-tibet-une-si-longue-histoire_1026383_3216.html
[pic]
Pourquoi la Chine s'intéresse-t-elle au Tibet? Si la province chinoise du Qinghai (englobant le plus gros de l'ancien Amdo tibétain, où le Dalaï Lama naquit) et le Tibet aménageaient leurs fleuves et rivières (Yangtse, Fleuve Jaune, Mékong...) la Chine privée d'un tiers de son eau serait rapidement contrainte de leur déclarer la guerre à outrance. D'une certaine façon l'occupation, nombreuses exactions comprises, constituerait un moindre mal si la négociation, que seul le gouvernement chinois refuse, était exclue.
Le Tibet regorge de minerai (cuivre, chrome, borax, lithium, uranium, or, potassium, magnésium, zinc, plomb, cobalt...), de pétrole et de charbon ainsi que de bois, éléments déterminants pour le développement de l'industrie chinoise dont la possession du Tibet assure l'approvisionnement indépendamment d'autres nations tout