Allez l'om
Aussitôt après mai 68, il est nommé secrétaire d'État à l'Économie et aux Finances, d'abord sous l'autorité du gaulliste François-Xavier Ortoli dans le gouvernement Maurice Couve de Murville, puis surtout du jeune ministre Républicain indépendant Valéry Giscard d'Estaing après l'élection à la présidence de la République de Georges Pompidou et la formation du ministère Chaban-Delmas en juin 1969. Les deux hommes se méfient l'un de l'autre, comme en témoigne le fait que Jacques Chirac n'est pas mis dans la confidence de la dévaluation du franc de 11,1 % en 1969, mais finissent par travailler en bonne intelligence. À ce poste, il patronne notamment la « procédure d'agrément », législation d'exception dont bénéficient les groupes industriels jugés les plus méritants par négociation à l'amiable directe de l'impôt sur les bénéfices. Ses adversaires l'accusent d'en avoir surtout fait profiter les groupes Dassault ou Bouygues, deux entreprises bien implantées en Corrèze, département où il a renforcé son assise locale en se faisant élire conseiller général pour le canton de Meymac le 27 février 1968 (réélu en 1970, 1976 et 1982) puis président du Conseil général en 1970 (réélu en 1973 et 1976, il abandonne ce poste en mars 1979 après être devenu maire