Algocarburant
La première personne à s'être penchée sur l'utilisation des algocarburants fut Alexandre Saint-Yves d'Alveydre à la fin du XIXème siècle mais il arrêta son projet d'applications industrielles des algues à cause d'un manque de capitaux.
Les recherches pour permettre la mise en production des algues à l’échelle internationale sont en cours, en France, c'est le projet Shamash qui depuis 2006 coordonne cette production entre des laboratoires privés et publics mais aussi des industriels et des constructeurs automobiles qui sont les premiers concernés par l’épuisement des ressources pétrolières.
Olivier Bernard, le coordinateur de ce projet estime que d'ici dix ans les algocarburants seront disponibles à la pompe. Il insiste sur le fait que les algues utilisent du CO2 pour leur croissance et qu’ainsi aujourd'hui en pleine crise de la pollution, elles auraient aussi l'avantage de diminuer la pollution de l'air environnant.
Essais :
Des essais ont eu lieu afin de tester les algocarburants en situation réelle au cours de ces dernières années et vérifier leur viabilité avant de commencer à penser à une production plus importante :
Le 7 janvier 2009, un Boeing 737 de Continental Airlines effectuait un vol de deux heures avec un moteur alimenté à 50 % par un agrocarburant issu d’algues marines. Le 30 janvier 2009, la Japan Airlines testait sur un Boeing 747 un mélange d’algues, de caméline, une plante de la famille du chou.
Du 8 au 18 septembre 2009, la Société Saphire Energy a fait réaliser entre San Francisco et New York une tournée d'une voiture de série adaptée pour rouler à l'algocarburant. La voiture est baptisée Algaeus. Algaeus est la première voiture au biocarburant à base d'algues légalement homologuée et habilitée à traverser les États Unis. Le véhicule hybride, à la fois électrique et bioalgal (fonctionnant avec des algues), peut faire "250 kilomètres avec 4 litres d'algocarburant".
Projets :
De nombreux