Alchimie de la douleur - baudelaire
Classe de 1ère 5
Alchimie de la douleur
Étude du poème
Introduction :
« Je travaille aux Fleurs du Mal. Vous aurez le dernier morceau ou épilogue qui vous étonnera vous-même si toutefois je le mène à bonne fin. » Ce sont les mots écrits par Charles Baudelaire en
1860 à son ami et éditeur Auguste Poulet-Malassis (1825 - 1878), en lui annonçant son projet hors du commun. Charles Baudelaire est à la confluence de trois mouvements littéraires …afficher plus de contenu…
Il se compose de six sections, dont la première partie a pour titre « Spleen et Idéal ». Le poète tente une ascension vers la sphère poétique, mais son mal-être le rattrape ; on y suit la trajectoire de l’âme humaine et du poète, qui semble pris entre ces deux pôles antithétiques.
Le titre du poème étudié s’intitule « Alchimie de la douleur ». Le titre annonciateur de la métaphore filée entre l’alchimie et la douleur universelle est celui d’un sonnet. Le poète prend quelques libertés dans la forme en introduisant de nouvelles sonorités dans le second quatrain, tout en ne respectant pas les schémas rimiques des tercets.
Comment l’inversion de l’alchimie1 poétique présentée comme douloureuse, permet-elle cependant la création poétique …afficher plus de contenu…
● Réponse à la question de grammaire :
1/ "Ce qui dit à l'un [...] dit à l'autre" (v. 3 et 4) : proposition subordonnée relative périphrastique, "qui " est le pronom relatif et "ce" est un antécédent non explicité. Il s'agit du complément de cet antécédent.
2/ "Hermès inconnu qui m'assistes" (v. 5) : proposition subordonnée relative, "qui" est le pronom relatif, complément de l'antécédent est "Hermès inconnu". L'antécédent ici est
"Hermès".
3/ "Et qui toujours m'intimidas" (v. 6) : proposition subordonnée relative, "qui" est le pronom relatif complément de l'antécédent "Hermès inconnu". L'antécédent ici est "Hermès".
4 On peut dire également la pointe ou bien la chute.