Albret camus
L’Etranger est un roman associé au mouvement existentialiste dont le chef de fil, Jean-Paul Sartre fut ami avec Camus. L’existentialisme est la croyance que l’homme n’est pas déterminé par sa naissance, mais libre et responsable de son existence. Le registre principal est le tragique qui se remarque par la présence perpétuelle de la mort et par le destin du héro. Son écriture est sobre et relativement classique mais, le livre s’inscrit dans le contexte de la guerre et véhicule un sentiment de l’absurde. Cette absurdité se retrouve dans sa trilogie appelée « cycle de l’absurde » qui comprend l’étranger bien sûr mais aussi le mythe de Sisyphe et Caligula. C’est l’histoire de Meursault, le narrateur, un employé de bureau algérois. Le roman s'ouvre sur son indifférence face au deuil de sa mère qui vient de mourir. Silencieux, mélancolique, Meursault incarne l'absurdité de l'existence. Mais dans certains passages, le personnage éprouve des sensations très fortes au contact de la nature, la mer et le soleil. Le roman comporte deux parties distinctes qui correspondent à la vie de Meursault avant le meurtre qu'il commet, puis, à la vie du narrateur après le meurtre jusqu'à sa condamnation. Le statut du personnage change