Albert Camus Commentaire
Tout d’abord, on va étudier comment Meursault paraît étranger à son procès. L’accusé à un regard neuf et naïf sur son procès. En effet, Meursault est un spectateur attentif, il apparaît ici comme témoin des événements, « entendre » ligne 1, « moi, j’écoutais et j’entendais » ligne 44. En revanche, on constate des adverbes d’approximation ( « en quelque sorte » ligne 9, «peut être» ligne 3 ) , et la phrase « si j’ai bien compris » , qui montre que l’accusé ne perçoit pas tout les détails. Grâce à se regard naïf le protagoniste voit à quel point son procès est absurde vu que son avocat et le procureur plaident la même cause. Car effectivement on note un parallélisme entre l’avocat et le procureur général : « L’avocat levait les bras et plaidait coupable, mais avec excuses. Le procureur tendait ses mains et dénonçait la culpabilité, mais sans excuses. » Lignes 4à6. On voit ici que la position des deux hommes est identique, ainsi que leur discours. Les mots « coupable » et « culpabilité » montre bien que Meursault n’a pas d’issu pour sortir de ce système judiciaire qui le paraît incompréhensible. On remarque que Meursault est exclu de son procès. Il ne peut prendre la