Alain bosquet, dialogue avec un squelette
Pour cela il emploie le mode de l’impératif « lui dis de s’asseoir » (vers 2). Il semble mettre tout en œuvre pour que son squelette ne parte pas et se sente à l’aise « fauteuil moelleux » (vers 2), « entretien agréable » (vers 3). Le poète ne veut rester seul plus longtemps.L’entretien débute dans la deuxième strophe (vers 6). Le poète insiste sur l’importance de la sincérité « Peut-on être sincère » et va commencer à se questionner sur sa vie passée, en étant le plus objectif …afficher plus de contenu…
Le squelette apparaît comme un être « taciturne » (vers 4), qui n’a pas envie de parler, refermer sur lui-même, sombre. Il « sirote une liqueur » (vers 4 et 5). Ici le poète semble faire référence au fait que cette soirée semble être la dernière de sa vie. La liqueur étant un alcool qui se déguste en fin de soirée. De plus, en utilisant au début de la strophe 2, les verbes « retarder », « siroter » le poète veut montrer qu’il veut éloigner son départ. Au vers 8 et 9, le poète utilise le rythme ternaire « Il ruse, il me sourit, il sait » pour montrer que le squelette sait ce qu’il va arriver à savoir une mort imminente. Dans la quatrième strophe, Alain Bosquet accélère la