Aimé césaire la tempête
Originaire de la Martinique , Aimé Césaire suit de brillantes études à Paris. Il dénonce les méfaits de la colonisation, la culture antillaise et noire ( dans La Tempête). Cet engagement se double d'une intense activité politique puisque Aimé Césaire a été député de Martinique et maire de Fort-de-France jusqu'en 2001.
La scène d'affrontement expose le rapport de force entre un maître et ses esclaves
La scène est un dialogue argumentatif : une dispute s'engage dressant le portrait d un homme blanc barbare et dominateur qui refuse d'honorer ses promesses face a deux esclaves révoltés qui veulent s'émanciper. Le débat argumenté présente les arguments des adversaires : -Prospero refuse de donner la liberté tandis que les esclaves revendiquent ce droit. -Il insiste sur son pouvoir , sa volonté d'asservir les esclaves, leur état inférieur : « quant a ta liberté tu l'auras mais a mon heure », « sans moi, que serais tu ? », « une bête brute que j'ai éduquée, formée, que j'ai tirée de l'animalité.. » -Il fait valoir que les esclaves lui sont redevables car il les a délivrés de Sycorax, puis éduqués et civilisés - les esclaves contestent l'autorité de Prospero. Ariel invoque la nature comme métaphore de la liberté alors que Caliban énonce des reproches explicites : selon lui, Prospero est un colonialiste qui veux les exploiter et ne songe qu'as son propre intérêt : « d'abord ce n'est pas vrai. Tu ne m'as rien apprit du tout. Sauf bien sur a baragouiner ton langage pour comprendre tes ordres : couper du bois, laver la vaisselle (..) parce que tu es bien trop fainéant pour le faire ». Caiban exprime son attachement à la terre dérobée par le colon. Le dialogue s'apparente ainsi a une joute verbale au cours duquel chacun défend fermement son point de vue .
Echange virulent grâce a une parole violente et vivante qui anime la scène : ton polémique comme le montre le lexique péjoratif ,