Aimez moi donc marie ronsard
Pour répondre à cette question, la tonalité lyrique dans le sonnet puis la stratégie argumentative dont use Ronsard pour convaincre Marie et la conception philosophique de l’amour du poète sont évoquées.
Dans le sonnet lyrique « aimez-moi donc Marie », Pierre de Ronsard invite sa muse à l’aimer dans un dialogue et en s’adressant à elle par une supplique et une projection tout en évoquant ses sentiments et la sensualité.
L’invitation à l’amour débute dans le sonnet en alexandrins par une apostrophe, vers 1 « Marie ». Le prénom de la femme aimée encadre d’ailleurs les deux premiers vers puisque « Marie » est citée à nouveau dans le second vers. Le poète s’adresse à elle avec le pronom personnel « vous », vers 3 et avec l’adjectif possessif « vostre », vers 1, 3 et 4. En outre, le poète utilise la troisième personne du présent de l’impératif : vers 2 et vers 6 « aimez », et vers 3 « faites ».
Force est de constater que l’emploi des adjectifs possessifs « vostre » et des pronoms personnels « vous » alternent avec le pronom personnel « moi », vers 2, 3, 6 et « je » vers 14, ce qui constitue un dialogue entre Marie et le poète.
Pierre de Ronsard exprime une véritable supplique à la femme aimée comme le souligne le verbe « prie » vers 3 et l’expression « s’il vous