Affaire Landru
12 avril 1869 à Paris – 25 février 1922 à Versailles
11 victimes
Arrestation le 12 avril 1919 à 9 heures ; condamné le 30 novembre 1921.
Condamné entre 1900 et 1912, 7 fois pour escroquerie.
Landru loue des villas à Vernouillet et à Gamblais pour tuer ses victimes.
Motif : l’argent.Prend leur fortune et revend meubles et logement.
Landru possédait un carnet ou il notait tout à propos de ses victimes. Il essaye de s’en débarasser mais la police s’en empare. « Des factures pour l'achat de scies à métaux en grand nombre », « La police en déduit qu'il tuait les dames en les découpant en morceaux (avec les scies) et en les faisant brûler dans la cuisinière (des ossements furent retrouvés dedans) »
Le procès s'ouvre au tribunal de Versailles devant la Cour d'assises de Seine-et-Oise le 7 novembre 1921, Landru est assisté par Maître Moro-Giafferi. Landru est coupable sans aucun doute mais le principal problème pour l'accusation est le manque de corps. C'est la seule chose qui peut sauver la tête de Landru. Aux questions posées par le président, Landru répond souvent avec ironie et humour ce qui fait rire le public. Cela n'empêchera pas la justice de le condamner à mort le 30 novembre 1921. Désormais, il attend le résultat du recours en grâce.
Le 23 février, la grâce est refusée. Il sera donc guillotiné. Le 25 à l'aube, on le réveille pour le conduire à l'échafaud. Il s'habille, refuse d'entendre la messe, refuse aussi le verre de rhum et la dernière cigarette. Landru est conduit à l'échafaud les mains liées dans le dos. Deux hommes l'installent sur la planche basculante, sa tête passe dans la lunette, le couperet tombe. L'affaire Landru est terminée.
Quand la parole lui revient, Maître de Moro Giafferi défend avec talent son client. Il insiste sur le fait que l'accusation est vide, aucun corps n'ayant été retrouvé. Les hypothèses sont là mais les preuves manquent. Dans sa robe noire, il interpelle