Adieu de balzac ( résumé )
Lors d’une journée à la chasse deux amis, le marquis d’Albon et le baron Philippe de Sucy, rencontrent une femme manifestement folle prés d’une demeure à l’abandon.
Philippe reconnaît alors la comtesse Stéphanie, sa maîtresse, dont il fut tragiquement séparé en 1812 lors du passage de la Bérézina. C’est alors qu’un espoir va naître chez le baron qui va tout faire pour que Stéphanie recouvre la mémoire. Malgré ses efforts, la comtesse reste folle et le baron à bout de nerfs veut mettre fin à ses jours en tuant d’abord Stéphanie d’une balle puis en se suicidant ; l’oncle de Stéphanie la sauvera grâce à un habile mensonge (il dit au baron que Stéphanie a prononcé son prénom dans son sommeil). Philippe décide de mettre en place un stratagème : reproduire au mieux la scène de leur séparation. Il attend la neige, emploie des paysans, fabrique des feux, etc.
Stéphanie recouvre la mémoire mais meurt aussitôt dans les bras de son amant.
Peu après la mort de Stéphanie, le baron se suicide en se brûlant la cervelle.
Analyse de l’œuvre
La nouvelle est composée de trois ensembles : le premier évoque les retrouvailles entre Stéphanie et le baron, le deuxième raconte leur séparation, et enfin le troisième est consacré à la recherche de la guérison. Cela fait alterner les scènes privées et les scènes historiques.
Dans cette nouvelle, Balzac joue énormément sur la parole et la gestuelle surtout pour le personnage de Stéphanie qui ne fait que répéter « Adieu ». Il la décrit comme un animal, avec son agilité et ses comportements primitifs, c’est comme si le corps était livré à lui-même et qu’il continuait de vivre avec ses instincts animaux.
Balzac insiste également beaucoup sur le regard ; plusieurs fois Philippe croit y voir un « éclair d’intelligence », ce qui se révèle faux.
Outre la séparation et l’amour entre les deux protagonistes, l’auteur raconte aussi la guerre et la fameuse déroute de la Bérézina ; la violence y est très bien