Adhésion et situation actuelle de la pologne
Raisons ayant motivées l’adhésion
Durant toute la période soviétique, la Pologne fait figure d’exception par la distance qu’elle adopte face à Moscou et au gouvernement central. En effet, la Pologne a souvent été une precureseur durant cette période noire de son histoire, elle s’exprime et revendique son opinion comme dans des périodes telles que les grevés de Gdansk et la prise du pouvoir par Gomulka.
A ce titre, la première raison pour la Pologne d’avoir sollicité l’entrée dans l’Union Européenne est le souhait de sortir de l’URSS. Très rapidement la Pologne noue des liens avec l’Occident ; dès 1988, la Pologne et la Communauté Européenne entament des pour parlers afin de se rapprocher. L’année suivante, un accord de coopération commercial et économique est signé alors même que l’URSS ne s’est pas encore effondrée. Cela a été permis par l’ouverture rapide des frontières dès l’affaiblissement du pouvoir central sur les « républiques-satellites », Jaruzelski étant élu en Juillet 1989.
Le deuxième argument qui explique le souhait d’appartenance à l’Union Européenne est l’envie du peuple polonais de voir sa place dans le monde grandir, et de se protéger de la Russie. Ayant assuré sa sécurité en 1999 en intégrant l’OTAN, le projet polonais était simple : jouir de la croissance et se protéger.
En effet, la Pologne au sortir de la Guerre Froide n’est pas à l’abri d’être ré-envahi comme elle l’a été deux fois au XXème siècle. De même, c’est aussi par souci économique qu’elle demande à intégrer l’UE, l’interdépendance des pays européens et les liens commerciaux forts qui s’y nouent, intéressent fortement la Pologne, laissant espérer une croissance rapide. Cela permettrait aussi à la Pologne d’en finir avec la dépendance qu’elle avait avec la Russie, en témoigne les récents incidents de 2008 à propos du gaz russe.
Enfin et dans une moindre mesure, entrer dans l’Union Européenne était comme un dû pour les polonais. N’ayant pas