Action recherche
Célestin Freinet (1896-1966) était un instituteur dans les Alpes-maritimes. Ces élèves étaient des enfants de paysans, ils travaillaient au champ. Il s’est rendu compte que les enfants dormaient en classe, ou étaient absents. Sa pédagogie se base sur la libre expression et la responsabilité. Il veut fait de la classe une sorte d’atelier. Il pense que si le travail de l’enfant est bien organisé, il le passionnera et ne nécessitera donc plus de discipline.
Paulo Freire, un pédagogue brésilien, a beaucoup fait pour l’alphabétisation des adultes en milieu pauvre de part la lecture et l’écriture, afin que chacun puisse prendre partie dans la vie politique de son pays. Selon lui, « le but de l’éducateur n’est pas seulement d’apprendre quelque chose à son interlocuteur mais de rechercher avec lui les moyens de transformer le monde dans lequel il vit ». Comme Célestin Freinet, il pense que la domination du professeur sur l’apprenant de part son savoir est à éliminer. En 1964, un coup d’état militaire a mit fin aux cours d’alphabétisation qui sont jugés nuisibles.
En 1988, Marie-Anne Hugon et Claude Seibel donnent leur définition de l’action-recherche lors d’un colloque à l’Institut National de Recherche Pédagogique. Il s’agit de « recherches dans lesquelles il y a une action délibérée de transformation de la réalité. Recherches ayant un double objectif : transformer la réalité et produire des connaissances concernant ces transformations » René Barbier, poète et chercheur