Acte i scène ii dom juan molière la tirade le l’infidélité
-Lecture-
L’intérêt de ce texte est de faire l’apologie d’un vice montrer comment on doit être infidèle, transformation du vice en vertu. La démonstration de DJ repose sur :
– l’art oratoire ou la rhétorique implacable – une image de la séduction renouvelée. Développement 1-axe : la rhétorique implacable ou l’art oratoire Un discours fondé sur des enchaînements logiques. « Mais, enfin, il n’est rien » grâce à ces connecteurs logiques. La progression de l’argumentation est essentiellement présente dans la deuxième partie.
Il commence par une série de questions rhétoriques « Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on ait plus d’yeux pour personne ? » Cela s’appelle la ‘captatio benevolentiae’ Il doit capter l’attention du lecteur, il s’adresse directement au lecteur, car il passe du « tu » au « on ».
Il va crier son indignation par une ponctuation assez forte, des « non, non ! » Il proteste au nom du spectateur. Il passe de la généralité ‘captatio benevolentiae’ à son cas personnel. « Pour moi, je … je … » on quitte donc le dialogue et on entre dans la tirade, dans le plaidoyer adapté. On retrouve toutes les caractéristiques du plaidoyer : - vocabulaire du droit : droit de, injustice, innocence - vocabulaire du devoir : engage - notion d’injustice et de justice
Il place sin discours au niveau moral, il dit qu’être infidèle, c’est moral.
Il emploie une métaphore de la gloire lié à la conquête. « par cent hommages, le cœur
d’une jeune beauté » « à combattre par des transports » « rendre les armes » « de triompher » « conquêtes amoureuses » Champ lexical du plaisir : « ravit, douce violence, charmes inexplicables, plaisir, on goûte une douceur, nos désirs,