Acte iv, scène 3, monologue de lorenzo
Un acte contre sa nature : le meurtre paraît incompatible avec sa nature profonde : les images du passé le montre « j'ai aimé ».
L’observation de la nature paisible « les fleurs », « les prairies » -> goût pour la solitude et l'isolement. Il également est amateur de poésie : « les sonnets de Pétrarque ».
-> Sa nature d'origine paraît incompatible avec le criminel qu'il devient.
Remise en cause de ses motivations : il n'en a pas de véritables pour tuer Alexandre : « Que m'avait fait cet homme ? », « m'avait-il offensé alors ? » -> Retour d'humanité envers Alexandre : « il a fait du mal aux autres mais il m'a fait du bien, du moins à sa manière ».
Lorenzo bénéficie d'un traitement particulier « Si j'étais resté tranquille » : c'est lui-même qui est allé le chercher.
Lorenzo est comme poussé par des forces qu'il ne contrôle pas.
Un acte qui le dépasse : beaucoup de phrases interrogatives : « Pourquoi » répété 4 fois, « que veut dire cela ? » -> Doute, hésitation.
« cette joie brûlante comme un fer rouge » Oxymore (« joie brûlante ») qui montre que le plaisir contraste avec la douleur de tuer -> masochisme caché.
« le spectre de mon père me conduisait-il ? », « j'ai tout quitté » -> Folie ?
Le meurtre d'Alexandre est associé à la propre destruction de Lorenzo : métaphore filée : « la seule pensée de ce meurtre a fait tomber en poussière les rêves de ma vie », « ruine », « corbeau sinistre » (annonce la mort des deux.)
Les interrogations de Lorenzo sur l'assassinat se doublent d'interrogations sur sa personne.
II. Les interrogations sur sa personne
Son hérédité : il se présente comme issu d'une hérédité féroce et mystérieuse : « de quel tigre... ? », « de quelles entrailles fauves, de quels velus embrassements...? »
-> images de la sexualité et de la brutalité troublantes.
La seule fois où son père est évoqué, c’est sous la forme d’un spectre.
Interrogation sur sa nature humaine « sont-ce bien les