Accoustique musicale
PARTIE 1 : UN PEU DE COURS ...
Les fréquences audibles par une oreille dite normale sont comprises entre 20 Hz et 20 kHz, ces valeurs évoluant d’un individu à l’autre et pour une même personne, avec l’âge. Toutefois, on peut entendre des sons de fréquence très inférieure à 20 Hz* ! *explication plus loin...
Les ondes ultrasonores, de fréquences supérieures à 20 kHz, ne constituent pas un son musical, du moins pour l’Homme !
Un son musical a trois caractéristiques :
- sa hauteur, caractérisée par sa fréquence f1, appelée aussi fréquence fondamentale ;
- son timbre, auquel nos oreilles sont sensibles, qui en font un son plus ou moins harmonieux, caractérisé par l’allure du signal sonore et/ou par son spectre ;
- son intensité, traduisant un son plus ou moins fort, caractérisée par son intensité sonore (I en W/m²) ou le niveau d’intensité sonore (L en dB), qui est accessible par une mesure au sonomètre.
1. Son pur
L’enregistrement du son pur émis par un diapason conduit à un signal (une tension) d’allure sinusoïdale ; la fréquence de ce signal est la fréquence du son ou sa hauteur.
L’intensité sonore est liée à l’amplitude du signal.
2. Son complexe
Un son complexe, émis par une voix, un instrument, ..., est un signal périodique dont l’allure est quelconque (n’est pas sinusoïdale).
Exemple : une note jouée à la flûte (ré4)
La période du signal permet d’aboutir à la fréquence du son donc à sa hauteur.
T = 16,96/10 = 1,696 ms d’où f » 590 Hz.
3. Intensité sonore
L'intensité sonore est la puissance acoustique reçue par unité de surface ; elle s'exprime donc en W.m-2. L’oreille normale perçoit tout changement d’intensité sonore.
Dans le domaine audible, cette intensité sonore évolue entre I0 = 1.10-12 W.m-2 (seuil d'audibilité) à environ 25 W.m-2, c'est-à-dire sur une large étendue. L'utilisation d'une échelle logarithmique permet d'atténuer ces différences : le niveau sonore L (de