AB InBev
La grande force d’AB InBev ? Une culture d’entreprise guidée par deux lignes directrices qui tiennent en six mots clé : « Dream-People-Culture » et « Cost-Connect-Win ». « S’appuyant sur les éléments de la première, la mobilisation des équipes autour d’objectifs clairs et très ambitieux a permis à notre filiale de doubler en cinq ans les volumes de notre marque phare en France, Leffe. Et, ce, dans un marché confronté à une baisse de 12 % des volumes. Avec ceux de la seconde, un mode de pilotage très pointu dans la chasse aux coûts rend possible les arbitrages stratégiques nous permettant ainsi de prendre les bonnes décisions pour réinvestir sur les éléments moteurs du développement de nos marques. »
SABMiller détrône le belgo-brésilien InBev et devient le premier brasseur mondial, annonçaient hier mercredi plusieurs sites Internet. Les résultats en hausse enregistrés en Chine et le rachat en cours de la brasserie néerlandaise Grolsch seraient à l’origine de ce succès.
Le britannique contrôle une série de brasseries dans 27 pays (mais pas en Belgique), qui brassent à peu près 200 marques de bière différentes, représentant plus de 230 millions d’hectolitres. Parmi elles : Peroni (Italie), Gambrinus, Radegast, Pilsner Urquell, Velkopopovicky (République tchèque), Castle Lager (Inde).
SABMiller a décidé de maintenir son offre de rachat des parts de Grolsch, alors qu’elle en détient déjà 94,65 %. Le brasseur offre 48,25 euros par action, soit un coût total de 816 millions d’euros. Les personnes détenant le reliquat d’actions peuvent encore les monnayer jusqu’au 20 février.

AB InBev : dans le vert sur des résultats en hausse.
AB InBev affiche un gain de 1,1% à 41,3 euros à Bruxelles, porté par l'annonce de résultats en hausse au troisième trimestre, malgré une stagnation des volumes.

Le brasseur a engrangé un bénéfice normalisé en hausse de 16,3% à plus de 1,7 milliard de dollars, pour un EBITDA augmenté de 12,2% (+5,5% en interne) à près de quatre