Le titre dévoile tout : sept jours, une éternité. Pourquoi aller plus loin ? Parce que le parcours entre les deux peut être intéressant, « peut-être ». Marc Levy est reconnu comme un auteur populaire : c'est-à-dire que ses livres sont faciles à lire, et accessibles à tous, écrits de façon plutôt agréable, et des histoires relativement courtes. Bref, des romans que l'on peut lire en une après-midi à la plage. L'histoire de celui-ci est plutôt tordue, osée, mais sa narration est agréable et fluide, et les pages défilent assez rapidement, le lecteur voulant connaître à tout prix la suite. Toutefois, il est en retrait par rapport à son premier roman, Et si c'était vrai. En effet, il nous avait habitués à mieux, et on est en droit d'espérer que c'est juste une petite panne d'inspiration. Il s'agit ici d'une comédie, changeant de son style habituel, donc encore plus niais/gentillet, mais reprenant une histoire d'amour somme toute classique entre deux protagonistes que tout oppose. Bref, on sait au bout de quelques pages comment cela va se terminer, après tout c'est du Marc Levy. Les personnages sont certes très attachants, mais stéréotypés et quoi de plus normal, puisqu'ils sont sensés représenter deux "castes" opposées. D'un coté on a l'ange, la femme, qui représente le bien, elle est gentille, généreuse, altruiste et de l'autre on a l'homme, le démon qui est égoïste, voleur et profiteur. Remarquez, ici au moins, ce n'est pas la femme qui a péché en croquant la pomme, et pas celle de Macintosh. Le récit est très lent à se mettre en place, on est parachuté au milieu d'une guerre manichéenne, les vilains méchants contre les gentils niais. Certains passages semblent un peu inutiles, sans intérêt, si ce n'est d'ajouter un peu de volume au roman. Alors, les pages défilent, on laisse Levy nous mener où il veut, sans trop savoir ce qu'il désire nous faire comprendre. Indéniablement, le texte manque de tout : de profondeur, d'inspiration, et de conviction. A lire quand même,