Philosophe mais aussi grand scientifique, Descartes publie en 1641 Les Meditations Métaphysiques. A la recherche du savoir et de la vérité, il remet en doute l’intégralité de son savoir afin de le corriger et d’arriver à en tirer le vrais du faux, ce que l’on appellera le doute hyperbolique, un doute volontairement poussé à l’extrême. Le texte étudié est extrait des méditations cinquième au paragraphe cinq. A présent Descartes, après avoir démontré l’existence de Dieu et la présence d’idées claires et distinctes, je suis assuré de la fiabilité et de la permanence de ce critère : Dieu existe et il s'agit maintenant de produire des connaissances. Nous avions vu que les essences étaient plus faciles à connaître que ce qui se trouve dans le monde, la réalité, c’est-à-dire : l’existence des choses. Ainsi, il s’intéresse à l'essence des choses matérielles, c'est-à-dire aux idées qui prétendent relever de quelque chose qui nous est extérieur.

Descartes, dans le paragraphe 5 des méditations 5ème, montre que l’être pensant reçoit des idées de tout ordre et que il est possible que la représentation des ces idées me soit inconnus. Ces idées peuvent représenter des choses qui nous sont inconnus, qui n’existe pas comme certaine formes géométriques. C’est dans notre liberté de les penser et elles gardent une « nature vrais et immuable » c’est-à-dire un caractère vérifiable. Nous disposons donc d'éléments mesurables des essences des choses matérielles, ce qui nous permet d'exercer une science physique mathématique a priori.
Par la suite, Descartes montre l’exemple du triangle. Cet exemple est énoncé comme un exemple que nous connaissons de nos propres connaissances géométriques. Or, il est possible qu’il ne soit pas connu de tous : une personne n’ayant pas eu la même éducation mathématique par exemple. Nous possédons donc tous une certaine image du triangle et nous pouvons alors nous le représenter par la pensée avec ses nombreuses caractéristiques qui lui sont propre. Ces