44 avant J.-C.
Il ne me semblait pas tendu, ni expressif. Mais, il avait su, ce jour de la quarante-quatrième année avant le Christ, bien se tenir.
Après avoir passé le Rubicon et la prise de la Gaulle, il y a de cela bientôt cinq ans, son teint était resté poupin ainsi transformé, ne démontrant qu’un faible intérêt partiel de son discours. Il se tenait devant une foule assoiffée de pouvoir qu’était Rome.
Accompagné de près par les prétoriens, ce haut consul avait su se nommer empereur après qu’il est fait de cette trop grande république un empire romain. Il gesticulait de toutes les façons comme des philosophes jasant entre eux. Mais c’était le dernier jour.
Sortant de la foule comme un guépard suivant sa proie, ce fou avait sauté sur le plancher de marbre, s’était avancé toujours à pleine vitesse, avait retiré ce long couteau de derrière lui puis avait tué ce sénateur dont son nom était resté sur le visage de la plèbe : Gaius
Julius Caesar (Jules César).
Les assassins ont été révélés : Cassius et Brutus, le sang s’en est allé, la joie s’est dispersée, la folie s’est installée.
JORDAN MORIN
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