Chapitre 3: La biodiversité , résultat et étape de l'évolution Avec une organisation et un fonctionnement qui leur sont propres, les êtres vivants montrent 1une originalité par rapport au monde minéral. Un fait marquant réside cependant dans la grande diversité de leurs formes observables, qu'elles soient actuelles ou fossiles.
Problème :
Comment cette diversité a-t-elle pu se mettre en place ?

I. FLUCTUATION DE LA BIODIVERSITÉ
Certaines espèces peuvent vivre indifféremment dans de nombreux milieux : le platane commun peut se retrouver en milieu urbain ou rural, le merle noir également, l'anguille en milieu marin ou en eau douce. D'autres sont plus rares, ne se trouvant que dans des endroits particuliers : l'angélique des estuaires (une plante) est endémique à l’espace estuarien atlantique, le chabot du Lez (un poisson) ne se trouve que dans le Lez (fleuve côtier de l'Hérault), etc... L'ensemble des êtres vivants mais également leurs milieux de vie participent à la biodiversité.
Quel que soit son milieu, chaque individu possède son information génétique propre, différente de celle d'un autre individu de la même espèce. Ainsi, dans une population, il existe une diversité génétique qui fait également partie de la biodiversité.
La découverte permanente de fossiles nouveaux montre que la biodiversité a évolué au cours du temps, et celle actuellement observable, malgré le nombre d'espèces, ne représente qu'une très petite partie du total de celles ayant existé depuis le début de la vie.
L'Homme, par son impact sur les milieux, peut profondément modifier la biodiversité. Cependant, avant l'apparition de l'espèce humaine, d'autres facteurs ont pu eux aussi marquer plus ou moins la biodiversité, allant jusqu'à des extinctions massives suivies d'apparitions de nouvelles espèces lors des crises biologiques. II. BIODIVERSITÉ ET PARENTÉ ENTRE LES ÊTRES VIVANTS
Considérant l'ensemble du monde vivant, on a pu y reconnaître des caractères communs à certaines