1Ere année bts muc économie
Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre détermine une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services, cours boursiers pour le marché des titres financiers, salaires pour le marché du travail, taux d’intérêts pour le marché monétaire, etc…).
En théorie, les lois du marché ne peuvent réellement fonctionner que dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite.
La loi de l’offre et de la demande.
Les quantités offertes augmentent lorsque le prix augmente.
Dans l’hypothèse d’un marché concurrentiel, le prix est librement déterminé entre les offreurs et les demandeurs jusqu’au moment où l’offre est égale à la demande. Ce prix est qualifié de « prix d’équilibre ».
Dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite, la loi de l’offre et de la demande correspond donc à un mécanisme d’ajustement automatique des prix.
II — La notion de concurrence pure et parfaite
La concurrence parfaite n’existe pas dans la réalité, elle correspond toutefois un schéma idéal que les économistes ont tracé. Cette notion ne doit donc être conçue qu’en tant que base de raisonnement.
Ce schéma idéal se caractérise par la réunion de 5 éléments :
1er élément : l’atomicité.
L’atomicité d’un marché se caractérise par la présence d’un grand nombre d’offreurs et de demandeurs, cela signifie qu’un seul acheteur ou un seul le vendeur ne peut, par sa seule action, faire baisser le prix du marché. Par exemple, si un seul acheteur décide de doubler sa consommation journalière de sel, cela représentera une « goutte d’eau dans la mer », et le prix du sel ne baissera pas. Inversement, si un seul vendeur de sel décide de monter ses prix, cette variation n’aura aucune influence sur le prix global du sel. Ainsi, aucun vendeur ou acheteur ne représente un poids