Depuis 1947, la vie politique internationale est bipolarisée par deux blocs antinomiques; d’un coté les Etats-Unis, de l’autre l’URSS. Le monde s’engage alors dans la guerre froide, un affrontement idéologique, risquant à de nombreuses reprises d’évoluer en conflit armée. La situation est électrique pendant de nombreuses années. A partir de 1970 s’ouvre une nouvelle période dans la guerre froide : la « détente ». Les relations tendent à se « normaliser » et les échanges commerciaux reprennent entre les deux blocs. Les accords de Paris en 1973 ordonnent le retrait de troupes américaines au Vietnam qui luttaient contre le communisme. Cette même année débute la conférence d’Helsinki, point d’orgue de la détente, elle symbolise la volonté de cohabiter de la part des deux nations. Cependant, les tensions ne disparaissent pas pour autant. Même si c’est désormais plus secrètement, la rivalité entre communistes et capitalistes est toujours présente. Chacun cherche encore à attendre son modèle et à limiter le pouvoir du rival. En 1973, au Chili, la CIA soutient le coup d’état du général Pinochet contre le gouvernement de Front Populaire, dans le but de limiter l’extension du régime communiste. Dans un même temps, les guerres Israélo-arabes se multiplient. En octobre 1973, après la crise de Suez ou la guerre des six jours, éclate la guerre du Kippour. Une nouvelle fois entre l’état d’Israël et une coalition de pays arabes menée cette fois-ci par l’Egypte et la Syrie. Le but est de récupéré les territoires occupés par Israël depuis 1947. Les Etats-Unis et l’URSS font pression pour que cesse le conflit, jusqu’au cessez-le-feu définitif adopté par l’ONU le 25 octobre. Que ce soit en occident ou en orient, la situation internationale est souvent critique. C’est bien une crise, même si la situation a déjà été pire, que vit la politique mondiale au travers de tous ces rapports de forces (guerres israélo arabes) et incidents diplomatiques (coup d’état de Pinochet).