19 août 1943
Le commandant du submersible avait alors envoyé en vol son hydravion E14Y pour repérer un éventuel convoi. Tache que l’aéronef accomplit parfaitement, puisqu’il en repéra un à la sortie du port calédonien.
L’aéronef retourna auprès de son submersible et, l’équipage effectua la récupération aussi vite que possible, avant de mettre le cap vers la position estimé du convoi.
Le souci dans cette histoire, c’est que si l’hydravion du I-17 avait bien repéré le convoi, les chiens de garde de ce dernier, avaient fait de même avec ce dernier, à commencer par un chalutier armé Néo-Zélandais, le HMS Tui.
Comme il n’y avait aucune chance que l’hydravion nippon provienne d’une base ou de bâtiment de surface, le convoi savait qu’il allait devoir affronter un sous-marin et que ce dernier n’était pas loin.
Lorsque le submersible arriva à proximité du convoi, le HMS Tui le repéra en premier et commença à envoyer des charges de profondeur, à la troisième passe/largage sur le contact, il perdit la trace du I-17.
Dans le même temps un hydravion de reconnaissance OS2U Kingfisher qui avait décollé de la Nouvelle-Calédonie vint renforcer le dispositif en place.
Touché par les dernières charges de profondeur, l’I-17 avait dû faire surface, l’OS2U le repéra rapidement et communiqua à l’HMS Tui la position du contact, avant d’effectuer du « straffing » sur le pont du submersible où l’équipage s’activait pour les réparations d’urgences.
L’HMS Tui ouvrit le feu avec son canon, ce qui eut pour effet de sceller le destin du I-17 qui sombra après quelques coups au but conjoints du Tui et des grenades larguées par l’OSU2.
Seul six marins du I-17 sur quatre-vingt-dix-sept survécurent.
Si l’envoi de l’hydravion avait bien permit de repérer un convoi, il avait dans le même temps scellé son destin, en mettant en alerte l’ensemble de l’escorte du convoi