16Ème beauté
A la période de la Renaissance, la beauté n’est existante que chez la femme, c’est elle qui porte le modèle de beauté. Cette beauté est définie par trois éléments majeurs : le visage, le buste et les mains.
L’idéal de beauté à la Renaissance est montré à travers de nombreux peintres. Pour vous présenter les critères de beauté adulés à cette époque, nous avons décidé d’étudier le tableau de Sandro Botticelli intitulé « Vénus » :
La Vénus de Botticelli est d’une blancheur d’ivoire, sans le moindre poil ni bourrelet, elle est l’archétype de la beauté de marbre. Son corps est entièrement idéalisé ce qui prouve que les artistes de l’époque transforment la réalité pour mieux se rapprocher de leur conception de l’idéal féminin.
Penchons-nous sur les détails de cet idéal :
- Les cheveux étaient longs et d’un blond vénitien. Certaines femmes développaient de nombreuses techniques afin d’obtenir des cheveux blonds. - C’était une peau blanche comme du lait qui primait. En effet, un hâle ou un teint basané été refusé dans la société distingué car ceci était synonyme de travail, une valeur qui était rejetée par la bourgeoisie à l’époque. - Le haut du corps (visage et buste) représentait la majeure partie de la beauté chez une femme. En effet, le visage est très important car c’est le lieu de l’esprit, avec un rôle décisif joué par les yeux car ils représentaient la proximité avec le ciel, le « bas » du corps importait peu. Un large front (certaines femmes se l’épilaient pour qu’il paraisse plus grand), une peau pâle (une fois encore pour montrer que l’on ne travaillait pas), une petite bouche et de fins sourcils étaient de mise. L’usage du cosmétique se diffuse avec la Renaissance car les femmes se recouvraient le visage, le cou et la poitrine d’épaisses couches de maquillage ce qui permettait à la fois de valoriser le haut du corps et de le protéger de l’air et du soleil. De plus, les femmes se mordillaient les lèvres