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- La première partie de Intarissablement évoque la souffrance universelle : « hurle ».
Le temps va très vite, cela est angoissant : « le temps roulant les siècles pêle-mêle ».
- L’angoisse face au temps est aussi dans l’incompréhension.
- La première strophe est la quête de sens : besoin d’avoir une réponse aux questions que l’on se pose.
- « les hurlements » : tous les êtres hurlent de cette douleur de ne pas savoir.
- On remarque un chiasme au vers 5 : « Dire qu’on ne sait rien ! et que tout hurle en chœur ! ». Cela traduit l’incapacité de l’homme à cerner le temps.
- Il y a une opposition : le temps ne se préoccupe pas de l’angoisse universelle avec un vers de transition : « pourtant » ; « malgré ».
- Dans la première strophe, on note une opposition entre « or » et « azur noir » : angoisse.
- Il énonce un constat angoissant de l’absence de Dieu : « nul Songeur » en utilisant le présent de vérité générale. Cela participe à l’angoisse universelle.
2) L’impuissance face au temps
- Le temps ne peut pas être arrêté, il continue son « travail » inlassablement et impitoyablement. Il apparaît comme un destructeur. « Le Temps qui va roulant les siècles pêle-mêle, / Sans mémoire, éternel et grave travailleur »
- « Charriant sans retour engloutis dans ses ondes / Les cendres des martyrs, les cités et les mondes » le vers 10 marque une gradation qui insiste sur l’impuissance de l’homme face au temps.
- Enjambement vers 9 et 10 : mise en valeur de ce qui est englouti.
- On trouve le lexique de l’eau : « roulant » ; « engloutis » ; « écoulement » ; « source » ; « intarissablement ». Par desmétaphores, le temps est comparé à l’eau, tel une rivière qui engloutit tout et qui ne s’épuise jamais. Cela illustre et concrétise le message.
3) Le pessimisme nuancé (teinté d’espoir)
- Malgré une vision pessimiste dominante, on note quelque fois des éléments rassurants au milieu d’autres plus inquiétants.
- Les vers 2 et 13 sont les lieux d’une